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Les contre-indications à l’allaitement
L’hospitalisation du bébé ou de sa mère ne constituent pas une contre-indications et ne devraient pas mener au sevrage. Dans l’idéal, maman et bébé devraient pouvoir être réunis le plus souvent possible. La maman de l’enfant hospitalisé peut par exemple demander à bénéficier d’un lit d’accompagnement, ou d’une chambre dans une maison des parents lorsque l’hôpital en propose.
Lorsque la séparation est inévitable ou que l’état de santé de l’enfant ne lui permet pas de s’alimenter, la mère peut tirer son lait et le confier au lactarium de l’hôpital, afin qu’il soit donné à son enfant lorsqu’il le pourra.
Si c’est la maman qui est hospitalisée, les limites de l’allaitement sont celles de son état de santé et des médicaments qu’elle reçoit. En cas de traitement incompatible avec l’allaitement, l’enfant peut recevoir transitoirement des préparations pour nourrisson, pendant que sa mère exprime son lait (manuellement ou au tire-lait) pour entretenir la production lactée, et le jette.
Enfin, l’infection de la maman par le VIH ne contre-indique pas l’allaitement : la mère peut exprimer son lait et le faire pasteuriser par un lactarium, avant de le donner à son enfant, au biberon, à la tasse ou à la cuillère.
Les contre-indications absolues à l’allaitement maternel sont donc exceptionnelles. On peut citer l’anomalie congénitale du métabolisme (galactosémie).
Précautions : le passage dans le lait de l’alcool, la nicotine et la caféine étant prouvé, nous ne pouvons, nous professionnels de santé, qu’encourager les mères à arrêter ou limiter leur consommation.
