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DPNI
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 19/02/2016
désormais le test DPNI au tarif de 390 € HN avec une réduction significative du délai de rendu des résultats à moins de 7 jours ouvrés.
Dépakine, nouvelles modalités de prescriptions
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 27/11/2015
Dépakine : nouvelles modalités de prescriptions
Les spécialités à base de valproate et dérivés ne doivent pas être prescrites chez les filles, adolescentes, femmes en âge de procréer et femmes enceintes, sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux alternatives médicamenteuses.
Après le 31 décembre 2015, aucune délivrance de ces spécialités ne pourra se faire aux patientes sans présentation :
- de la prescription initiale annuelle par un spécialiste ;
- et du formulaire d’accord de soins signé.
Arrêt commercialisation Stérilet Gynelle
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 16/11/2015
Arrêt de la conmercialisation du Stérilet Gynelle 375.
son concurrent le Multiload 375 reste disponible
pilule "sans règles" ! enfin, un laboratoire concrétise une AMM
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 03/11/2015
Pilule sans règle
Enfin,... elle arrive ! cela fait des années que je dis à mes patientes que les règles ne servent à rien... qu'à avoir mal au ventre tous les mois, à se dire non enceinte et à acheter des tampons ou des serviettes hygièniques...
Seul Nuvaring, (l'anneau vaginal) avait une AMM pour une prise en continue sur 3 mois ! et silence radio pour les pilules orale ... et certains gynécologues ont du mal à faire entendre à leurs patientes que les règles cela ne sert à rien surtout lorsqu'elles sont douloureuses...
Maintenant vient de sortir "seasonique" : une pilule sans règle pendant 3 mois !
en prise continue pendant un cycle prolongé de 91 jours, permettant de réduire le nombre des saignements menstruels de privation à 4 épisodes programmés par an
pourvu que d'autres labo développent l'idée sur une plus longue période !
rappels sur les sanctions des remboursements de soins par la CPAM
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 29/10/2015
Vous n’avez pas déclaré de médecin traitant ou bien vous consultez un spécialiste sans avoir été orienté au préalable par votre médecin traitant (hors gynécologue, pédiatre)
d'un point de vue financier, c’est une très mauvaise option ! vous êtes sanctionné ! En effet, le taux de remboursement par l’Assurance maladie des personnes n’ayant pas de médecin traitant déclaré ou ne le consultant pas,n’est plus que de 30 % au lieu de 70 % !
A titre d’exemple, le remboursement de la consultation d’un généraliste en secteur 1 ou en secteur 2 n’est plus que de 5,90 € au lieu de 15,10 €.
c'était déjà pas beaucoup.... mais là cela devient rien du tout ! et pourtant vous continuez à cotiser et payer...
et la mutuelle a le droit de ne pas vous rembourser ... (alors que là aussi vous cotisez...)
Bref vous payez TOUT et rien ne vous est remboursé... allez comprendre ...
Effets secondaires des quinolones
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 16/10/2015
Tendinopathie
Les tendinopathies (lésion du tendon) liées à des quinolones sont des effets indésirables rares au vu du nombre de patients traités avec ces antibiotiques depuis leur commercialisation mais pouvant avoir des conséquences graves (rupture du tendon notamment). Il est donc très important de sensibiliser les patients aux premiers signes devant les amener à consulter leur médecin sans attendre (douleur ou inflammation au tendon). Ces effets peuvent survenir dès les premières 48 heures d’exposition et jusqu’à plusieurs mois après l’arrêt du traitement et peuvent apparaître après une prise unique.
La survenue d’une tendinopathie suite à un traitement par quinolones nécessite l’arrêt du traitement et impose de ne plus avoir recours ultérieurement à cette classe d’antibiotiques. Une prise en charge appropriée est nécessaire (notamment mise au repos du tendon, contention appropriée, talonnette ou encore avis en milieu spécialisé).
Ce risque est accru chez les patients traités par corticothérapie, les patients âgés, ainsi que chez les patients ayant une activité sportive intense ou encore au moment de la reprise de la marche chez un patient alité.
Troubles du rythme cardiaque - Potentiel d’allongement de l’intervalle QT
Chez les patients connus comme étant à risque, il est rappelé que des précautions d’emploi voire des contre-indications s’imposent pour les quinolones ayant un potentiel d’allongement de l’intervalle QT[2] . Il s’agit notamment de patients présentant des problèmes cardiaques[3] , en cas de co-administration avec un médicament pouvant provoquer un allongement de l’intervalle QT ou des personnes âgées. Il est important d’inviter les patients à aller consulter immédiatement un médecin en cas de survenue de signes évocateurs[4] d’une arythmie cardiaque.
Neuropathie périphérique
Des neuropathies périphériques sensitives et sensitivo-motrices ont été rapportées sous quinolones. Ces neuropathies se traduisent par des sensations de brûlure, de fourmillements, de picotements, de douleur ou encore d’engourdissement, notamment au niveau des mains ou des pieds. Ces symptômes peuvent survenir rapidement après l’initiation de la quinolone. Dès l’apparition de symptômes évocateurs, il est important que le patient consulte son médecin, afin de prévenir une éventuelle évolution vers une atteinte irréversible.
Réactions de photosensibilité
La prise de quinolone nécessite de se protéger du soleil ou des rayonnements UV afin d’éviter les réactions de photosensibilisation (brûlures cutanées) et ce durant toute la durée du traitement et jusqu’à quelques jours après son arrêt
Autres effets indésirables
D’autres effets indésirables dont certains peuvent être spécifiques à certaines quinolones peuvent survenir notamment parfois en cas de prédisposition. Parmi ces effets indésirables, l’ANSM souligne en particulier le risque :
de convulsions,
de manifestations neuropsychiques pouvant dans de rares cas conduire à des suicides parfois même après une prise,
de réactions cutanées bulleuses graves,
d’aggravation d’une myasthénie[6],
d’effets hépatiques,
de troubles de la glycémie,
de réactions d’hémolyse en cas de déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase (G6PD)[7] ,
ou encore de troubles de la vision, un ophtalmologiste doit être consulté immédiatement si la vision se dégrade. À ce titre, l’association entre la prise de quinolones et la survenue de décollement rétinien est en cours d’évaluation au niveau européen notamment suite aux résultats d’une étude pharmacoépidémiologique récente menée par l’ANSM à partir des données de l’assurance maladie.
Vaccins contre HPV : effets secondaires très rare en cours d'évaluation
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 31/07/2015
Vaccins contre HPV : effets secondaires très rare en cours d'évaluation
Les vaccins GARDASIL et CERVARIX sont autorisés respectivement depuis 2006 et 2007 en Europe. Ils sont indiqués dans la prévention des maladies provoquées par des infections à papillomavirus humains (HPV), telles que les lésions précancéreuses de l’appareil génital féminin, le cancer du col de l’utérus (GARDASIL, CERVARIX) mais aussi les lésions précancéreuses anales, le cancer anal et les verrues génitales (GARDASIL). Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande la vaccination des jeunes filles entre les âges de 11 et 14 ans avec un rattrapage jusqu’à 19 ans révolus. Depuis leur commercialisation, il est estimé que plus de 215 millions de doses ont été vendues dans le monde, la majorité d’entre elles concerne GARDASIL®. En France plus de 5,5 millions de doses de GARDASIL ont été délivrées et plus de 400 000 doses de CERVARIX.
Le PRAC a débuté, à la demande de la Commission européenne, une mise à jour de l’évaluation des risques de survenue de SRDC et STPO à la suite d’une vaccination anti-HPV. Le SRDC est caractérisé notamment par une douleur chronique des membres. Le STPO est une augmentation anormale du rythme cardiaque lors du passage de la position couchée à la position assise ou debout, accompagnée d’autres symptômes tels que des étourdissements, un malaise, des maux de tête ou une sensation de faiblesse.
Des cas faisant état de l’un ou l’autre de ces syndromes ou des symptômes les évoquant ont été rapportés depuis la commercialisation de ces vaccins. Ils ont été principalement notifiés au Japon (12 cas), Etats-Unis (10 cas), Australie (7 cas), Allemagne (4 cas) pour le SRDC et au Danemark (33 cas) Etats-Unis (24 cas), Allemagne (2 cas), Japon (2 cas) pour le STPO. A ce jour, en France il a été rapporté 3 cas de SRDC et 1 cas de STPO au système national de pharmacovigilance. Ces événements ont fait l’objet d’évaluations européennes régulières depuis 2013, qui n’ont pas permis, jusqu’à maintenant, d’établir une relation de causalité entre ces syndromes et la vaccination.
Par ailleurs, il était rappelé que le mécanisme physiopathologique des SRDC demeure mal connu, plusieurs étiologies étant évoquées dans la littérature. Il est enfin rappelé que ces deux syndromes peuvent également survenir en l’absence de toute vaccination.
L’objectif du PRAC est aujourd’hui d’identifier si de nouvelles données sont disponibles pour ces deux syndromes qui viendraient compléter les précédentes évaluations et permettraient d’établir, s’il existe, un éventuel lien de causalité entre leur survenue et la vaccination anti-HPV. Le cas échéant, une modification de l’information destinée aux professionnels de santé ou aux sujets vaccinés ou d’autres mesures complémentaires pourraient être envisagées.
Les rapporteurs désignés pour cette évaluation sont le Royaume-Uni, la Belgique et la Suède. Les premières discussions au PRAC sont prévues pour la réunion d’octobre.
Dans l’attente de la finalisation de cette revue, l’ANSM considère que les vaccinations par GARDASIL et CERVARIX peuvent être poursuivies conformément au calendrier vaccinal défini par le Haut Conseil de la Santé Publique.
cancer du sein nouvelle AMM
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 02/07/2015
Dans le cancer du sein : Nouvelle AMM du Perjeta (pertuzumab) en néo-adjuvant dans le traitement du cancer du sein HER2+.
protection solaire
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 05/06/2015
Voici un guide de recommandation sur les protections solaires :
Allez à l'adresse ci dessous de l'ANSM
http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/499a77e5a01c6758e25aabb2a5253ab4.pdf
quatre niveaux de protection solaire :
- Faible Protection (indices de protection solaires (FPS) affichés «6» ou «10»),
- Moyenne Protection (indices FPS affichés «15», «20» ou «25»),
- Haute Protection (indices FPS affichés «30» ou «50 »),
- Très Haute Protection (indice FPS affiché «50+»).
L’Afssaps rappelle que l’exposition au soleil doit être proscrite pour les bébés et les jeunes enfants.
Elle recommande une exposition mesurée au soleil et l’utilisation d’un produit solaire adapté au type de peau et aux conditions d’ensoleillement. Il est de plus conseillé d’appliquer le produit de protection solaire avant l’exposition au soleil et d’en renouveler fréquemment l’application surtout après avoir transpiré, avoir nagé ou s’être essuyé.
L’Afssaps appelle l’attention du consommateur sur le fait que le niveau de protection diminue nettement si la quantité de produit appliqué est insuffisante.
Enfin, l’Afssaps rappelle que l’utilisation d’un produit de protection solaire ne représente qu’un des moyens capables de prévenir les dommages cutanés induits par les rayons U.V. solaires et ne doit pas faire négliger l’importance de l’utilisation des protections vestimentaires : chapeau à larges bords, lunettes, tee-shirt, …).
dépakine et grossesse (recommandation
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 28/05/2015
Renforcement des conditions de prescription et de délivrance des spécialités à base de Valproate et dérivés (Dépakine®, Dépakote®, Dépamide®, Micropakine® et génériques) du fait des risques liés à leur utilisation pendant la grossesse
Ces spécialités ne doivent pas être prescrites chez les filles, les adolescentes, les femmes en âge de procréer et les femmes enceintes, sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance aux alternatives médicamenteuses.
Chez celles pour qui ces spécialités sont indispensables :
La prescription initiale annuelle :
- est désormais réservée aux spécialistes en neurologie, psychiatrie ou pédiatrie, selon l’indication ;
- requiert le recueil d’un accord de soins après information complète de la patiente ;
Le renouvellement peut être effectué par tout médecin, dans la limite d’un an, au terme duquel une réévaluation du traitement par le spécialiste est requise ;
Le rapport bénéfice/risque du traitement doit être réévalué régulièrement et au moins une fois par an, notamment lorsqu'une jeune fille atteint la puberté, lorsqu’une femme envisage une grossesse et en urgence en cas de grossesse
Les patientes en âge de procréer doivent impérativement utiliser une contraception efficace pendant le traitement
Les patientes en âge de procréer ou susceptibles de l’être un jour et actuellement traitées par ces spécialités doivent consulter un médecin spécialiste dans les meilleurs délais, afin qu’il réévalue la nécessité du traitement, qu’il leur délivre une information complète et qu’il leur fasse signer un accord de soins en cas de maintien du traitement.
Les patientes déjà traitées par un de ces médicaments ne doivent en revanche pas arrêter leur traitement sans avoir consulté au préalable leur médecin.
Le valproate de sodium (ou acide valproïque et dérivés, divalproate de sodium et valpromide) est un principe actif aux effets tératogènes connus qui expose à un risque de malformations congénitales dans environ 10 % des cas, soit une fréquence environ 3-4 fois supérieure à celle observée dans la population générale. Le risque tératogène est mentionné dans l’information mise à disposition depuis 1986 et a été précisé à plusieurs reprises depuis.
De données plus récentes montrent que les enfants exposés pendant la grossesse présentent également un risque élevé de troubles graves neuro-développementaux :
- Jusqu’à 30 à 40 % de ces enfants présentent des retards dans l’acquisition de la marche et/ou de la parole, des difficultés d’élocution et de langage, des troubles de la mémoire et des capacités intellectuelles plus faibles que celles des autres enfants.
- A l’âge de 6 ans, ces enfants ont un quotient intellectuel en moyenne 7 à 10 points inférieur à celui des enfants exposés à d’autres antiépileptiques pendant la grossesse.
- Ces enfants présentent un risque accru d’autisme infantile (5 fois plus fréquent) et de pathologies proches de l’autisme (3 fois plus fréquent).
- Des données suggèrent également que ces enfants sont plus à risque de développer des symptômes du trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH).