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Atarax
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 01/05/2015
Atarax est indiquée dans les manifestations mineures de l’anxiété, la prémédication à l’anesthésie générale, le traitement symptomatique de l’urticaire ou encore les insomnies d'endormissement liées à un état d'hyper-éveil.
Le risque d’allongement de l’intervalle QT est connu avec ce produit. L’hydroxyzine est ainsi contre-indiquée chez les patients présentant un allongement acquis ou congénital de l’intervalle QT.
La dose maximale journalière est de :100 mg/j chez l’adulte
L’utilisation de l’hydroxyzine avec des médicaments susceptibles d’induire une bradycardie ou une hypokaliémie doit faire l’objet d’une précaution d’emploi
Renforcement des restrictions d’utilisation de l’hydroxyzine. L’ANSM souhaite informer les professionnels de santé sur ces nouvelles restrictions d’utilisation qui vont donner lieu à des modifications du RCP de ces spécialités.
Arrêt de la lactation ... nouvelles recommandations
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 21/02/2015
Les médicaments à base de bromocriptine indiqués dans l’inhibition de la lactation ont fait l’objet d’une réévaluation européenne de leur rapport bénéfice/risque à l’initiative de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). L’utilisation de la bromocriptine dans l’inhibition d e la lactation a été associée à la survenue d’effets indésirables rares mais parfois graves cardiovasculaires (accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde et hypertension artérielle), neurologiques (principalement convulsions) et psychiatriques (hallucinations, confusion mentale).
En raison de ces effets indésirables, une réévaluation du rapport bénéfice/risque de ces médicaments dans cette indication a été réalisée par l’Agence européenne des médicaments (EMA) à l’initiative de l’ANSM. Au regard des données disponibles, l’EMA a conclu que le rapport bénéfice/risque de ces médicaments restait favorable, sous réserve d’une restriction d’indication et d’un renforcement des contre-indications, mises en garde et précautions d’emploi.
Ainsi, concernant l’inhibition de la lactation, la bromocriptine doit uniquement être utilisée pour prévenir ou supprimer la lactation pour raison médicale après l’accouchement (comme en cas de décès intra-utérin, de décès néonatal, d’infection VIH de la mère,…).
L’utilisation de la bromocriptine n'est pas recommandée en routine pour l’inhibition de la lactation ou pour le soulagement des douleurs après l’accouchement et les douleurs de l'engorgement, qui peuvent être traitées de manière adéquate par une intervention non médicamenteuse (par exemple à l’aide d’un support ferme de la poitrine ou par l’application de glace) et/ou par des médicaments antidouleurs simples.
La bromocriptine est contre-indiquée chez les patientes présentant une hypertension non contrôlée, des troubles hypertensifs de la grossesse (tels que l'éclampsie, la pré-éclampsie ou l'hypertension liée à la grossesse) et une hypertension survenant au moment de l’accouchement ou peu après. Elle est aussi contre-indiquée chez les patientes présentant des antécédents de maladie coronarienne ou d'autres affections cardiovasculaires graves, ou des symptômes/antécédents de troubles psychiatriques graves.
L’ANSM rappelle aux professionnels de santé que la pression artérielle des patientes doit être soigneusement surveillée.
En cas d’hypertension artérielle, de douleur thoracique, de céphalée sévère, progressive ou sans rémission (avec ou sans troubles visuels) ou dans le cas du développement d’une toxicité du système nerveux central, il est recommandé d’arrêter le traitement par bromocriptine et d’examiner la patiente rapidement.
remboursement Claréal
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 09/02/2015
Claréal gé: remboursement
depuis février 2015, la pilule Claréal gé est remboursée par la sécurité sociale. Cerazette ne l'est toujours pas....
check top.... encore des dépenses inutiles ?
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 08/01/2015
Un laboratoire vient de mettre en vente un test urinaire dosant les béta HCG, afin de savoir si le taux de HCG uriaire est inférieur à 1000 UI/mL au décours d'une Interruption volontaire de grossesse (IVG).
Ce "test urinaire de grossesse" serait négatif pour des taux de HCG bas. Lors des fausses couches et des IVG, le taux de HCG doit diminuer... Ainsi, un test négatif, voudrait dire non pas que les urines n'ont pas de HCG, mais que le taux est en dessous d'un certain seuil et donc en diminution et donc en faveur de la réussite de l'IVG.
Néanmoins, lors de la réalisation d'une IVG une consultation après l'avortement est hautement recommandée... cette consultation confirme l'effiscience de l'IVG... bien entendu, mais elle a pour but de s'assurer aussi de l'absence de reste endo-uterin ! Cette consultation permet aussi de s'assurer que la patiente prend bien une contraception !
Ainsi, nous voyons bien les inconvéniants d'un tel test ! il coute aux patientes car il n'est pas remboursé ! et en plus il ne permet pas de s'assurer de l'absence de complication secondaire... et ne permet pas non plus de s'assurer de la bonne prise de la contraception au décours de l'IVG...
Ses seuls buts sont peut être, des bénéfices pour des commerciaux et permettre à des professionnels NON GYNECOLOGUES (voir même non médecin) de faire des IVG... car ils pourraient argumenter que le contrôle échographique est inutile .... avec ce test...A notre avis... Rien ne vaut une échographie de contrôle et l'entretien avec son gynécologue ! mais bon... les économistes ont parfois d'autres manières de penser !
ARRET DE COMMERCIALISATION
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 08/01/2015
ARRÊT DE COMMERCIALISATION :
PHAEVA , MONEVA, SYLVIANE
CLIMARA et AVADENE
Mise sous accord préalable au remboursement d'hypocholestérolémiants
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 08/10/2014
Titre : Mise sous accord préalable au remboursement d'hypocholestérolémiants
à partir du 1er novembre 2014
demande d'accord préalable dès que le médicament n'est plus prescrit pendant 6 mois...
Encore une perte de temps administrative... les médecins ne feront probablement pas cette demande car trop de travail administratif non rémunéré... et donc le patient ne sera pas remboursé...
pauvre santé !
Limitation dans les bons de transport médicaux...
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 10/06/2014
La prescription de transport pour un patient recevant des soins ou traitements dans un établissement de soins doit être établie obligatoirement avant la réalisation du transport.
En application de l'article R.322-10-2 du Code de la Sécurité Sociale, le remboursement des frais de transport est subordonné à la présentation par l'assuré d'une prescription médicale.
La prescription est préalable au transport. Par exception, hors cas d'urgence, l'Assurance Maladie admettait qu'en cas de convocation dans un établissement hospitalier, la prescription de transport puisse être établie par le médecin hospitalier le jour même du déplacement pour lequel le patient était convoqué. Dans ce cas, le médecin inscrivait sur la prescription « convoqué par nos soins ».
Conformément à la circulaire ministérielle du 27.06.2013, cette mention n'est plus recevable. Aussi, toute prescription sur laquelle figure la mention « convoquée par nos soins » ne donnera plus lieu à la prise en charge du transport.
Toutefois, dans le cadre d'une période transitoire, pendant laquelle la Caisse Primaire informe l'ensemble des intervenants concernés (transporteurs, prescripteurs, établissements), cette mention sera exceptionnellement acceptée jusqu'au 30 juin 2014.
En application de cette nouvelle disposition, la prescription de transport pour un patient recevant des soins ou traitements dans un établissement de soins doit être établie obligatoirement avant la réalisation du transport.
En revanche, dans le cas de l'urgence (appel du SAMU centre 15,…), le médecin de la structure de soins dans laquelle le patient s'est rendu établit a posteriori la prescription médicale de transport.
Pénalisation des médecins prescrivant des médicaments "non substituables"
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 31/05/2014
Pénalisation des médecins prescrivant des médicaments "non substituable
Les médecins sont quotidiennement confrontés à des patients qui réclamment des médicaments non substitués... Bientôt, cela risquera de coûter cher au médecin qui "veut écouter et faire plaisir" à son patient... La pénalisation du médecin pour ses prescritions "de complaisances", si nous écoutons les économistes..., n'en est qu'à son début... "non substituable, bon de transport, arrêt de maladie, ordonnances trop chères..." ... Ils vont les faire payer ces médecins ...pour qu'ils ne prescrivent plus d'acte, ni de transport, ni d'examen, ni de... "La médecine doit redevenir clinique... comme en Afrique" me lança un jour avec grand sourire un de ces économistes...
Qu'en penser... juste économie ou délabrement de la médecine ? A motre avis....
Vu dans Univadis: A lire
Frédéric van Roekeghem, directeur de l'assurance-maladie, a détaillé mardi le futur programme de contrôle de la mention "non substituable", rapporte Le Généraliste. L'assurance-maladie a ainsi "ciblé 500 professionnels qui [l']utilisent de façon décalée par rapport à leurs confrères, pour des molécules pour lesquelles a priori il n'y a pas matière à le faire. (...) Nous allons demander aux médecins conseils de l'assurance-maladie d'engager des contrôles de l'activité de ces médecins et d'examiner plus particulièrement leurs prescriptions", a-t-il indiqué. Les premières sanctions, sous forme de pénalités financières, devraient intervenir à la fin de l'année, à l'issue d'une procédure contradictoire. "C'est un signal qu'on envoie aux médecins concernés pour leur dire 'abuser de cette liberté n'est pas raisonnable au regard de la situation actuelle de la Sécurité sociale'"
Vente de médicaments sur internet .... Attention !
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 24/05/2014
Piqûre de Rappel sur la vente de médicaments via internet !
L'ANSM rappelle que seul le circuit des pharmacies d'officine et des sites autorisés pour la vente en ligne de médicaments, régulièrement contrôlé par les autorités sanitaires, apporte des garanties sur la qualité et la sécurité des médicaments achetés.
En achetant sur internet en dehors des circuits légaux (pharmacies d'officine agréées par leur Agence régionale de santé pour vendre des médicaments sur internet), les consommateurs s’exposent à recevoir des médicaments dont la qualité n’est pas garantie, dont la provenance et les circuits empruntés sont inconnus et dont le rapport bénéfice/risque n’est pas évalué. Les médicaments proposés sur internet en dehors des circuits légaux peuvent contenir des substances actives non mentionnées sur l’étiquetage ou à des teneurs déficitaires, être périmés ou altérés par des conditions de stockage ou de transports inadaptées.
Selon l’OMS, environ 50% des médicaments vendus sur internet en dehors des circuits légaux seraient des contrefaçons. Outre les médicaments, un grand nombre de produits falsifiés circule sur le web : médicaments génériques non autorisés en Europe, compléments alimentaires répondant à la définition du médicament de par leur composition ou leur indication (tels certains produits du dysfonctionnement érectile ou à visée amaigrissante), ou médicaments à base de plantes médicinales.
Rapport mai 2014 de ANSM sur les PROTHESES MAMMAIRES
- Par Eric Dr PRADOS
- Le 24/05/2014
Évaluation de l’utilisation des implants mammaires en silicone (hors PIP) en France 2010-2013
Mai 2014 Voir Rapport
Conclusions
1. Mise en place d’un dispositif de surveillance spécifique renforcée
2. Plan de suivi des inspections
3. Harmonisation des formulaires d’information et de consentement éclairé des femmes souhaitant se faire poser des implants mammaires
4. Recommandation d’un suivi médical régulier des femmes porteuses d’implants mammaires